bio
JU-NO
(Julien Noyé)
Après des études d'Arts plastiques à l'Université de Bordeaux III dans les années 90 j'ai progressivement troqué mes pinceaux pour un reflex, trop souvent déçu par la qualité de mes peintures.
J'ai mené pendant plusieurs années des projets d'Arts plastiques au sein des ateliers ARTisse de l'association Bordelaise ASAIS avec des personnes en démarche d'insertion (sculptures et installations, création à partir de matériaux de récupération).
J'ai longtemps cherché dans la photographie le moyen de réaliser ces rêves de peinture « concrète » (au sens employé par Theo van Doesbourg : « peinture concrète et non abstraite, parce que rien n'est plus concret, plus réel qu’une ligne, qu'une couleur, qu’une surface »).
Au fil des expérimentations, des sujets, des techniques (dont la photo de voyage) je me suis rendu compte que les paysages urbains et l'architecture suscitaient en moi une fascination et un intérêt majeurs.
J'ai approché par la photographie différentes formes d'expressions graphiques urbaines (street art, graffitis, tags) mais c'est dans l'observation des affiches arrachées que j'ai pu trouver pour la première fois une passerelle entre la photographie et la peinture.
Depuis, j'explore différentes pistes de l'esthétique du recouvrement.